vendredi 11 mars 2016

Grand-maman, maman, soeurs, amies, collègues

Ces derniers temps, à cause de la journée sur le droit des femmes, un des débats chauds est celui du féministe.  Je n'écris pas souvent des textes d'opinion.  Est-ce que je suis féministe? Je dirais que oui je le suis à mes heures. Il y a plusieurs façon d'être féministe. Je crois que le féministe à encore sa place dans notre société. J'ai quand même un peu peur de dire que je suis féministe, peur parce que je ne me sens pas à la hauteur. Je ne connais pas en profondeur l'histoire et la culture du mouvement. Je crois que l'étiquette "être féministe", adhérer au mouvement ou pas, est devenue plus important que la cause elle-même.

Je me trouve chanceuse d'être née au Québec, de vivre dans une société où les générations avant moi ont beaucoup fait avancer les droits des femmes si je compare à d'autre pays dans le monde. Quand je dis que le mouvement a encore sa place dans notre société, c'est que je ne considère pas que la lutte soit terminé. Je crois qu'en tant que femme, je peut moi aussi faire quelque chose. J'ai des supers modèles de femmes qui m'entourent et j'ai envie de m'en inspirer.

Le mouvement revendique d'abord et avant tout l'égalité. Dans les dernières semaines, le débat était davantage orienté sur la définition du féministe et de quels façons nous devons exercer le féministe. Je suis d'avis qu'il y a autant de façons d'être féministe qu'il y a de modèles de sociétés: la situation des femmes est loin d'être la même partout sur la terre. Mais reste qu'à la base ce que nous revendiquons c'est que les humains, hommes ou femmes, soient traités équitablement. Il est rare qu'un mouvement atteinte sa finalité! Prenez par exemple la pauvreté. Nous n'avons pas encore en tant que société enrayer la pauvreté, il en est de même au rapport égalitaire entre les hommes et les femmes.

Mon but n'est pas d'alimenter le débat, mais de reconnaître la femme que je suis et les femmes qui m'entourent, et de les encourager à continuer d'être ce qu'elles sont! Pour reprendre les termes de ma magnifique sœur "épanouissez-vous, montrez vos vrais couleur, de la sensibilité à la force, osez encore plus". Mais encore plus mesdames respectez-vous, vous êtes la seule responsable de votre destinée. Et en tant que société, travaillons ensemble, hommes et femmes à se respecter. Respecter ce que nous sommes, ceux avant nous, ceux qui nous entourent et ceux qui seront après nous. Le féministe n'est pas seulement l'affaire des filles, mais de toute la société.

Grand-maman, maman, sœurs, amies et collègues, pour hier, aujourd'hui, demain, merci d'être qui vous êtes <3

Chili aux haricots blancs et au poulet

Initialement, mon idée de départ était de faire un chili blanc du livre de recettes La Mijoteuse 2 de Ricardo.  Cependant, je n'ai jamais trouver de salsa verte qui n'est pas à base je jalepeno et qui ne fait pas en sorte que tu ne crache pas du feu à chaque bouchée.  Faute de salsa verte, je l'ai fait avec de la salsa rouge moyenne et de la salsa aux fruits fait maison. C'est tout de même une belle variante à la recette originale du livre et du chili mexicain traditionnel.  À la maison, on aime beaucoup manger mexicain, alors j'essaie le plus souvent de trouver des variantes.

Ingrédients:

Chili

  • 1 1/2 lb de poitrine de poulet désossés et sans la peau entière;
  • 1 oignon haché finement;
  • 2 gousses d'ail hachées;
  • 1 pot de 450 ml de salsa rouge du commerce (dans mon cas moyennement épicé);
  • 1 pot de 500 ml de salsa aux fruits (dans mon cas maison, mais du commerce peut faire le travail également);
  • 2 boîtes de 540 ml de haricots blancs, rincés et égouttés;
  • 1 1/2 tasse de grains de maïs surgelés;
  • Sel et poivre au goût.
Garnitures au goût
  • Croustilles de maïs;
  • Guacamole;
  • Crème sure
  • Fromage mozzarella râpé;
  • Feuilles de coriandre fraîches. 
Étapes:

  1. Pour le chili, dans la mijoteuse, mélanger tous les ingrédients sauf le maïs, Saler et poivrer.
  2. Couvrir et cuire à basse température 8 heures.
  3. Avant de servir, effiloché les poitrines de poulet et ajouter le maïs et poursuivre la cuisson en mode réchaud pendant 30 minutes, sans couvrir.
  4. Servir le chili dans un bol avec les garnitures de votre choix.
  5. Si le chili semble trop épais, vous pouvez ajouter un peu de bouillon de poulet ou de l'eau.

dimanche 6 mars 2016

One pot pasta

Le "one pot pasta" est une nouvelle mode culinaire et mon amoureux a voulu l'essayer.  Le principe est assez simple: on met tous les ingrédients dans le même chaudron et on laisse cuire pour avoir un bol de pâtes et une délicieuse sauce. Ce principe ne demande pas beaucoup de préparation et peu de vaisselle, alors c'est magique. Ce sont des recettes supers simples pour les étudiants et les parents pressés. En plus sa fait des excellents lunchs le lendemain. Vous trouverez des idées de recettes dans le premier magazine de Trois fois par jour, mais celle-ci est inspiré directement de la tête de mon chum qui voulait passer les plus vieux légumes du frigo.

Ingrédients:


  • 1 paquet d'asperge;
  • 1 casseau de champignons blancs;
  • 1 tomate;
  • 1 oignon;
  • 1/2 bouquet de persil;
  • 1 c. à thé d'ail;
  • 1 c. à thé d'oregan;
  • 4 c. à soupe de parmesan;
  • 2 saucisses italiennes (chair à saucisse);
  • 1/4 de tasse de mozzarella;
  • 3 tasses de bouillon de légumes;
  • 400 g de pâtes de style scooby doo. 











Étapes:

  1. Dans un grand chaudron, verser tous les ingrédients et porter à ébullition.  Laisser mijoter pendant 5 minutes.
  2. Réduire le feu et poursuivre la cuisson pendant 15 minutes ou jusqu'à l'obtention de la cuisson désirée pour les pâtes. S'il reste trop de liquise à votre goût, vous pouvez en retirer à l'aide d'une louche.
  3. Goûter afin de rectifier l'assaisonnement au besoin et servir avec du parmesan frais râpé.


mercredi 2 mars 2016

Malaise interne

Il m'arrive souvent, trop souvent, de penser à ce que les autres pensent de moi. Parfois, j'accorde beaucoup trop d'importance au regard des autres. Combien de fois j'ai angoissé, combien de fois je me suis inquiété de ce que les autres pensent! Tous ça pour des opinions souvent d'inconnu, opinions qui restent simplement des hypothèses et qui alimentent mon cerveau reptilien, et qui plus est, sert uniquement à alimenter ma peur. Le problème, c'est que mon ego pense que les autres ont un opinion critique sur ce que je fais. En réalité, le seul malaise qui existe est dans ma tête!

Surtout, la réalité, c'est que les autres ne sont pas continuellement en train de me regarder ou de me porter attention. Ceux qui remarque mes maladresses s'en foudre pour la plupart du temps. Bien sur, lorsque les regards se tournent vers moi, ma rationalité fait place à la paranoïa. La question "de quoi j'ai l'air?" m'obsède et me fait appuyer sur le bouton panique. Non, les regards ne sont pas tous tourner vers moi, mais c'est tout comme. À ce moment la, la chanson du malaise interne prend toute la place et c'est la seule chose que j'ai dans la tête.

Mais j'oublie trop souvent que les gens ont d'autres choses à faire que de me porter attention. À moins que ma maladresse soit un événement qui prend toute la place visuellement, comme déboulé les marches, les gens en général ne s'intéresse pas à ce que je fais ou de quoi j'ai l'air. Et même lorsque j'attire l'attention, les gens vont s'y intéressé pour un temps seulement. À peine le temps de me remettre sur pied et de lever les yeux pour me rendre compte que les autres sont déjà retournés à leur occupation.

Je me le dirais jamais assez, même la pire gaffe que je peux faire finira par s'oublier et au pire, elle reviendra pendant un souper de famille pour faire rire un peu les miens. Après tout, ma famille s'est très bien que mes maladresses sont légendaires. Et comme me dit toujours mon père, "si tu ne vaux pas une risée, tu ne vaux pas grand chose".